Avec plus de 200 000 habitants, Yamoussoukro est la capitale administrative et politique de la Côte d’Ivoire est située dans la région des Lacs à environ 240km (150 milles) au nord de Abidjan, la capitale économique du pays. Après Daloa, Bouaké et Abidjan, Yamoussoukro arrive au quatrième rang des villes les plus peuplées de la Côte d’Ivoire. Le nom de la capitale se prononce généralement Yam-So-Kro au pays au lieu de Yamoussoukro. Son nom lui provient de Yamoussou, reine du peuple Baoulé. D’ailleurs le suffixe KRO signifie village en langage Baoulé. Le Gay Voyageur vous invite à découvrir la destination touristique d’Yamoussoukro au coeur de la Côte d’Ivoire.

Investissement en Côte d’Ivoire

Depuis de nombreuses années, on peut s’apercevoir que le pays propose aux étrangers, d’y faire de l’investissement à même la Côte d’Ivoire. Comme le pays comprend de nombreuses richesses naturelles, il devient intéressant pour plusieurs d’investir dans ce pays d’Afrique. La Chine est un bon exemple de pays partenaire avec la Côte d’Ivoire. On y retrouve en sol ivoirien, de nouvelles installation « made in China », et ce, pour les habitants du pays et pour le peuple chinois.

Le milieu du tourisme a vu aussi de beaux investissements depuis quelques années afin de faire découvrir le pays au monde entier. Si la Côte d’Ivoire est loin d’être une destination touristique de masse, on pourrait peut-être en arriver là un jour à force d’y voir des investissements étranger. Alors, si vous aussi vous souhaitez investir, la Côte d’Ivoire est peut-être un choix intéressant pour vous et votre entreprise, selon votre domaine d’expertise bien entendu!

Un séjour touristique à Yamoussoukro

Guide gay de la Côte d'Ivoire

Dans le centre et le nord du pays, de nombreux outils de pierre datant du Paléolithique furent trouvés attestant ainsi que le pays fut occupé depuis les temps reculés. Le Sahara aurait commencé à se désertifier à l’époque du Néolithique. Les habitants de la région descendirent alors vers le sud dû à l’assèchement de leurs terres. Ils migrèrent vers le sud afin d’y trouver de meilleurs conditions climatiques leur permettant de continuer à s’adonner à la culture et à l’élevage des troupeaux. La géographie humaine fut totalement bouleversée par cette migration.

De très anciens peuples y vivaient déjà et durent ainsi se replier pour laisser la place aux nouveaux venus. Les Pygmées, aujourd’hui réfugiés dans la grande forêt, se trouvaient parmi ces peuples anciens. Jusqu’au XVe siècle, il n’existe pas vraiment d’écrit concernant l’histoire du pays mais cette épopée est transmise de génération en génération par les griots, soit les communicateurs traditionnels du pays.

Une visite d’Yamoussoukro

La colonisation du pays s’est faite tardivement. Au moment de la colonisation française, le village était dirigé par la reine Yamoussou qui comptait 475 habitants et environ 129 villages aux alentours. Les relations commerciales et diplomatiques débutèrent mais les Akouès se révoltèrent contre l’administration française en 1909. Tout près du village le poste de Bonzi fut incendié et Simon Maurice, administrateur française, faillit y laisser la vie. L’intervention de Kouassi N’Go lui sauva la vie. Après avoir persuadé les Akouès de laisser tomber l’idée de la guerre, Simon Maurice décide de transférer le poste français à N’Gokro alors renommé Yamoussoukro. Une pyramide fut construite à la demande de Simon Maurice en hommage à Kouassi N’Go, le chef des Akouès. La ville prit son véritable essor après son indépendance de 1960 qui fut instaurée par Félix Houphouët-Boigny. Yamoussoukro est aujourd’hui membre de l’Union des villes et communes du pays, de l’Association internationale des maires francophones et de l’Union des villes africaines. La langue officielle est le français mais le Baoulé demeure la langue traditionnelle encore aujourd’hui. Depuis 1992, la ville est également le siège d’un évêché catholique.

La capitale est soumise à un climat équatorial apportant quatre saisons au cours d’une année. De la mi-novembre à la mi-mars sévit la longue saison sèche où l’harmattan, ce vent chaud sec et poussiéreux, apporte une baisse considérable de l’humidité durant les mois de décembre et janvier. De la mi-mars à la mi-juillet sévit la longue saison des pluies tandis que la mi-juillet à la mi-septembre arrive la courte saison sèche. Pour compléter l’année, la mi-septembre à la mi-octobre arrive la courte saison des pluies. Durant les saisons des pluies, il peut parfois pleuvoir sans arrêt pendant des jours comme il peut y avoir des épisodes de pluie de courte durée suivie d’un très fort ensoleillement. La température générale oscille autour des 26°C (78°F) tandis que le taux d’humidité varie généralement entre 75 et 85% sauf en période d’harmattan où le taux peut descendre à 40%.

Tourisme à Yamoussoukro

Chef-lieu du pays, la capitale Yamoussoukro possède de nombreuses caractéristiques spécifiques particulières toutes plus intéressantes les unes que les autres. Les bâtiments et les monuments religieux, les musées, les marchés et les environs aux superbes paysages rendent les séjours dans la ville inoubliables.

La basilique Notre-Dame de la Paix, inspirée de Saint-Pierre de Rome, est devenue un lieu de prédilection pour les touristes. Ce culte chrétien possède 8 400 m2 de vitraux et la basilique est bâtie sur 130 hectares. Le visage de Félix Houphouët-Boigny est d’ailleurs représenté dans l’un des vitraux de la basilique. Elle est constituée de bois précieux et de marbre venu spécialement d’Italie pour sa construction. Elle peut accueillir 7 000 personnes à l’intérieur et 150 000 à l’extérieur sur l’esplanade. En 1990, elle fut consacrée par le pape Jean-Paul II et fut offerte au Vatican par l’État ivoirien qui l’accepta. La grande mosquée et le temple protestant sont également à visiter.

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Le Palais Présidentiel et son célèbre lac aux crocodiles est un autre endroit de prédilection dans la capitale, particulièrement vers 17h00 lorsque les crocodiles sont nourris de poulets par les gardiens du palais. Ces crocodiles du Nil peuvent mesurer jusqu’à six mètres et sont une attraction réputée sur tout le continent.

Le musée Adja Swa est, après le musée national d’Abidjan, un des principaux attraits touristiques de la Côte d’Ivoire. Les objets culturels du pays s’y retrouvent en quantité. On peut y observer les statues baoulés, les instruments de musique, les masques et de multiples objets. La forme fut toujours privilégiée par les civilisations africaines au lieu de la beauté, ce que les collectionneurs appellent l’art africain.

Il est évident qu’une visite dans la capitale ne peut s’effectuer sans un séjour dans le Parc animalier d’Aboukouamékro où les antilopes, les bubales, les girafes, les buffles, les rhinocéros et de nombreuses autres espèces se côtoient jour après jour. La protection de ces animaux est l’objectif premier du parc.

Classé à l’UNESCO comme patrimoine mondial, le Parc de la Marahoué réunit les paysages de la forêt vierge et ceux de la savane. Il abrite de nombreuses espèces dont les crocodiles, les antilopes ou les éléphants ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux.