Lido, l’un des plus célèbres Cabarets parisiens nous offre ses coulisses afin d’y découvrir un monde unique, voire mythique. Le Lido s’inscrit parmi les attraits touristiques de Paris à ne pas manquer. Le Lido, c’est aussi un lieu incontournable pour bien des touristes gays et lesbiennes qui visitent pour la première fois Paris. Le spectacle cabaret à la parisienne à ne pas manquer. Découvrez l’arrière-scène du Lido ainsi que ses magnifiques danseurs.

Rencontre avec un danseur du Lido

Ils ont de beaux corps, ils sont sexy ! Le Lido nous entraine dans un univers hors du commun en compagne des plus beaux gars de Paris. Mélange de paillette, de danse et de costume, la formule gagnante pour un spectacle réussit.

Les loges du cabaret sont l’image de chacun des danseurs et danseuses, alors qu’ils nous emmènent dans leur univers le plus intime. Plafond bas fait contraste aux grands danseurs du Lido. Photo des copains ou sac de bonbons laissés à la traine, avant d’être danseurs, nous remarquons les êtres humains qui ont travaillé fort avant de monter sur scène. Visiter ces coulisses est comme découvrir un village. Ici, c’est une véritable industrie qui fait travailler plus de 350 personnes afin de présenter Bonheur, la revue musicale du Lido.

Dans un rythme effréné, nous rencontrons Steven, danseur du Lido dont un de ses rêves était de faire partie de la troupe. Aujourd’hui, rêve réalisé, il s’estime chanceux d’être parmi les 12 danseurs qui montent sur scène presque tous les soirs. « J’avais été subjugué par la salle, les costumes, les décors… » lorsque Steven l’a vu la première fois. Il a su dès lors que c’était sa place de prédilection pour danser tous les soirs.

« J’ai toujours souhaité danser ici», raconter Steven. Sur son tapis, il s’étire et nous raconte son rythme de vie qui lui permet aujourd’hui d’être présent sur les planches du Lido. Chaque jour, Steven se rend à la salle de gym pour s’entrainer. Une façon pour lui de garder le rythme de la danse.

Se faire voir

Bien entendu, devenir danseur du Lido de Paris implique beaucoup de travail. Deux fois par année, une équipe du Lido est mandatée pour trouver les prochaines étoiles qui brilleront sur les planches du cabaret. Les auditions se passent à New York, mais aussi à Los Angeles, Las Vegas, Paris et Londres.

Des danseurs de partout à travers le monde

La troupe du Lido, présenté par 12 danseurs nommés les boys et 46 danseuses, se compose de 15 nationalités différentes. Un travail de titan les attend, car ils monteront 6 soirs sur scène durant deux représentations par soir. Leur motivation : le plaisir de danser.

Depuis que le Lido a ouvert sa revue Bonheur, quelques ajustements ont été faits. Cette revue fascine toujours autant son auditoire. Afin de bien apprécier l’ampleur et la subtilité que propose la revue Bonheur, il est loin d’être rare de revoir certains visages revenir deux ou trois fois afin de bien s’y imprégner.

Le Lido de Paris

Chaque année, c’est plus de 500 000 visiteurs qui découvrent le cabaret parisien du Lido. Parmi eux, bon nombre proviennent de la France afin d’apprécier l’un des emblèmes du pays. L’autre moitié provient de l’Europe, mais aussi de l’Amérique et de l’Asie.

Le Lido a rendu l’accès des billets plus aisé. Le site internet du Lido présente sa propre section de réservation de billet. Les Français peuvent également retrouver ces billets sur de nombreux site de réservation en ligne. Pour les étrangers, plusieurs touristes passent directement par le voyagiste afin de s’en procurer. Le mythique Cabaret Lido fait donc partie intégrante des attraits touristiques parisiens à ne pas manquer. Bien entendu, en voyant l’insigne du Lido en marchant sur la célèbre avenue des Champs-Élysées de Paris, plusieurs viennent par curiosité pour s’informer des prix.

Deux spectacles par jour, même qualité

Le Cabaret Lido offre la chance aux visiteurs d’y découvrir le spectacle Bonheur deux fois en soirée, et ça, 7 jours sur 7. Le premier spectacle, débutant à 21h30, propose à la fois une cuisine gastronomique typiquement française, au plaisir des convives, suivi de la représentation de Bonheur. Les invités arrivent entre 19 h et 20 h, l’ambiance excitée est accompagnée d’un orchestre jusqu’à ce que les danseurs et danseuses du Lido arrivent. Puis à 23h30, commencent le second spectacle, mais cette fois-ci sans le repas.

La cuisine française du Lido

Ce petit bruit est connu dans le monde entier. Il est sec, joyeux, il retentit comme un pétard. Un bouchon de champagne qui saute et c’est une fête qui s’annonce. Au Lido, ce bruit-là résonne huit cents fois par soir. Soit 292 000 bouteilles par an, ce qui en fait le premier établissement mondial consommateur de champagne ! Servies par la centaine d’hommes en noir -les maîtres d’hôtel, les chefs de rang, et les commis, dont les tenues ont été créées par Franck Boclet pour Francesco Smalto- au service de quelque neuf cents dîneurs. Dans les cuisines, immense caverne d’où deux rampes en pente douce partent vers la salle, d’autres hommes en blanc, mais en toque officient. C’est la brigade des trente-cinq cuisiniers et pâtissiers qui travaillent sous les ordres du chef Philippe Lacroix.

Philippe Lacroix veille au goût et à la qualité des produits dont il vérifie scrupuleusement l’origine. Il entend que le poulet soit de Bresse et que le saumon ait gardé la fraîcheur de ses eaux d’origine. Il tient également à ce que les menus varient en fonction des saisons. Et il met un point d’honneur à ce que le menu spécial du 31 décembre ne soit jamais, d’une année à l’autre, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.

En tout cas, la cuisine servie au Lido a acquis une telle réputation que les chefs d’État ont souhaité y tenir, en août 2003, leur rencontre annuelle. Ce soir-là, on vit ainsi dîner aux Champs-Élysées sinon Chirac, Bush, Blair et Poutine, du moins leurs maîtres queux.

Les costumes

Il faut emprunter des passerelles, monter quelques escaliers plutôt raides, se perdre dans des dédales avant d’y arriver. Là, dans une petite pièce, vous découvrez la caverne des merveilles : des paillettes, des plumes, des strass, des dentelles, des satins, des bottines, des cuirs, des bijoux, des centaines de perles et de boutons.

Douze couturières, dirigées par Denise Guitton, veillent sur ces trésors. Ce sont les ravaudeuses du Lido. Leur mission est de tenir les costumes en parfait état. Leur tâche est délicate et essentielle puisqu’à raison de deux spectacles par jour et de cinq ans pour une revue, les risques d’incident sont nombreux. D’autant plus que chaque danseur et danseuse change de costume entre vingt et trente fois par représentation. Et que certains changements doivent être réalisés en moins d’une minute : les vingt-quatre habilleuses n’ont guère le temps de souffler..

Alors quotidiennement Denise et ses compagnes piquent et cousent. Elles ont un impératif : les costumes doivent être aussi élégants et étincelants au dernier jour qu’au premier. Car ils participent, comme le reste, au rêve d’une soirée au Lido.

Encore que le rêve soit déjà dans les coulisses. Les costumes sont si nombreux – plus de six cents ! – qu’on les rencontre dans tout le théâtre.

Dès qu’un endroit est libre, on y installe une robe, un déshabillé, un fourreau. Plus loin, des centaines de chaussures et des dizaines de perruques montent aussi la garde. Ces parures, alignées comme à la parade, taraudent l’imagination et réveillent la mémoire. Elles jouent le rôle de la petite madeleine pour Marcel Proust. Tout à coup revient, intact, le souvenir des émotions et le bonheur du spectacle.

Le Lido est un spectacle accessible malgré ce que l’on peut croire. Une bonne table, un bon champagne et une bonne revue musicale, tout ça réunit à une seule adresse. Pour ceux qui ont un peu moins les moyens d’y découvrir le Lido, il existe à l’occasion, des billets en réduction, surtout en février et en août. Certains sites proposent de bons prix de dernières minutes. Toutefois, il est important de prévoir et de réserver ses billets tôt afin de s’assurer d’avoir sa place parmi les chanceux qui verront Bonheur.

Crédit photo : Maxime Riche