Il existe encore beaucoup de préjugés envers l’homosexualité au Maroc. Plusieurs peuvent être fermés aux touristes homosexuels qui découvrent le Maroc. Toutefois, de plus de plus de gens s’ouvrent. Beaucoup de travail reste à faire pour vaincre une fois pour toute l’homophobie. Les touristes gays et lesbiennes doivent faire attention.

Droits des homosexuels au Maroc

Contexte juridique : L’article 489 du Code pénal de 1962 prévoit, pour toute personne, homme ou femme, reconnue coupable d’actes obscènes ou contre nature avec une personne du même sexe, une peine d’emprisonnement allant de six mois à trois ans, et d’une amende de 120 à 1000 dirhams.

Contexte social : Dans les grandes villes du Maroc (en particulier Casablanca, mais aussi Rabat et Marrakech), des lieux de rencontre et de socialisation (boulevards, cafés, discothèques, parcs) sont destinés aux homosexuels,.ou adoptés par eux, et Internet favorise aussi les échanges.

L’homosexualité n’est pas pour autant acceptée par la population et la honte qui y est fréquemment associée oblige nombre d’homosexuels à dissimuler leur orientation sexuelle. En fait, ce n’est pas tant les rapports sexuels entre hommes, apparemment pratiqués par nombre de jeunes hommes, que les sentiments amoureux qui dérangent.

Comme dans d’autres pays, la stigmatisation est plutôt dirigée contre l’homme qui se laisse pénétrer que contre celui qui pénètre. Cela permet un certain espace de liberté pour ceux qui peuvent et veulent se conformer à ces pratiques, mais lorsqu’il est question de développer une relation amoureuse et affective, les possibilités sont très réduites et le rejet social est presque inévitable. La révélation de l’homosexualité est parfois faite à un membre de la famille de sexe féminin, mais la peur et la culpabilité peuvent même dissuader ces tentatives d’ouverture. Les pressions pour le mariage contraignent certains homosexuels à contracter un mariage hétérosexuel.