Papeete est la principale destination touristique gay et lesbienne de Tahiti. Un rendez-vous incontournable pour tous les voyageurs homosexuels qui souhaitent vivre un moment inoubliable. Parmi les attraits touristiques, le Gay Voyageur vous dévoile le Que faire à Papeete.

Le jardin de l’Évêché

Les jardins de l’Evêché sont des bijoux de verdure dont l’histoire remonte à plus de 150 ans. En 1855, Monseigneur Tepano Jaussen fait l’acquisition de terres à la Mission (750 ha). Il voulait y établir le cœur de la mission catholique. La cour de l’Evêché est, encore de nos jours, ombragée par de nombreuses plantes acclimatées par ses soins, dont de grands manguiers greffés et baptisés depuis « manguiers Mission ». Il fit de ce domaine un véritable verger qui, à la fin des années 1870 comptait jusqu’à 8000 cocotiers, plusieurs hectares de cannes à sucre, des eucalyptus, des uru et de nombreux autres arbres fruitiers. Également pourvu de ruches, de vignes et de bétail, d’un puits et d’une laiterie, le domaine pouvait subvenir aux besoins de la communauté.

La maison de la Reine :

La Reine Joanna Marau Taaroa Te Pau (1860-1934), troisième fille d’Alexandre Salmon et de Ariitaimai, épouse le deuxième fils de la Reine Pomare IV. L’entente étant impossible, ils divorcent en 1885. Elle vit à Papeete dans cette maison en bois où elle reçoit de nombreux voyageurs et raconte les légendes et les traditions dans la langue tahitienne.

Koo Men Thong :

Les premiers chinois arrivent en Polynésie le 25 mai 1865 (339 travailleurs à bord du 3 mâts Ferdinand Brumm, recrutés par la compagnie agricole de Tahiti). Surtout d’origine Hakka, ils s’intègrent peu à peu à la population (1er mariage en 1868). Dès 1872, les chinois sont regroupés autour de la société de secours mutuels (Si Ni Tong) qui gère le terrain de Mamao. En 1911, le Si Ni Tong achète Mamao, le cimetière d’Arue et un terrain face à la mairie de Papeete. En 1921, des divisions apparaissent et l’association Koo Men Tong est créée. Cette association construit le siège actuel en 1925. Cette maison est rénovée en dur en 1983 après un cyclone. Elle comprend un théâtre et de nombreuses salles de réunion comme celle du conseil des anciens.

Le bassin de la Reine :

Le vaste parc de l’Assemblée de la Polynésie française est un trésor de verdure, de fraîcheur et de tranquillité, en plein centre ville. Ce jardin a été aménagé en 1858. La centaine de travailleurs placée sous la direction du garde de Génie Duval, entreprit de canaliser les eaux et d’aménager « le bassin de la reine » car Pomare IV adorait s’y baigner en compagnie d’autres femmes de son entourage. Les ouvriers y plantèrent de nombreux arbres et arbustes, notamment pour leurs vertus médicinales.

Observatoire du Mont Faiere :

Milan Rastislav STEFANIK était surnommé « Taata hi’o feti’a », (l’homme qui regarde les étoiles). A son retour à Prague, il n’oubliera jamais Tahiti dont il parlait souvent. Il contribua sans doute à l’implantation d’une centaine de ses compatriotes dont Milos RIVNAK ou Rudolph KLIMA. Milan Rastislav a été astronome, politicien, général et diplomate slovaque. Il voyage à travers le monde au service du gouvernement Français. Ses expéditions à Tahiti et en Équateur lui valent la Légion d’Honneur. Dès 1915, il consacre son activité à la création d’un État indépendant pour les tchèques et les slovaques. Il persuade le gouvernement Français de soutenir la cause Tchécoslovaque et il fonde le Conseil National Tchécoslovaque.

La vallée Fautaua :

La rivière de la Fautaua approvisionne Papeete en eau potable. Un beau chemin agrémenté de plantes et d’arbres cultivés, certains introduits lors de la présence militaire française du début du siècle mène jusqu’aux ruines du Fort de la Fachoda.

Le marché de Papeete :

Certainement l’un des meilleurs endroits où rencontrer l’authenticité polynésienne, le Marché de Papeete  » Mapuru a Paraïta  » , demeure le pôle d’attraction de la ville. Au marché, la ville vit toujours au rythme des années langoureuses, des années où le peuple tahitien s’ouvrait au monde, fier de ses coutumes, riche de son accueil inégalable et tout simplement heureux de vivre.

Te tahu’a To’ata :

La place To’ata a été inaugurée le 27 juin 2000. Elle comprend une aire de spectacle, un parking composé de 60 places, l’aire de restauration, l’esplanade et enfin des sanitaires et des douches. Cet espace, d’environ 14 000 m2, dont la moitié à elle seule représente l’aire de spectacle, est le plus grand dédié à la détente, au loisir, et surtout à la fête. Les festivités du Heiva, autrefois organisées place Tarahoi, puis sur le quai des paquebots, restent l’événement le plus attendu sur l’aire de spectacle du Tahua To’ata, parmi les concerts, jeux, et autres spectacles.

Le Musée de la Perle :

Sous l’égide de Robert Wan qui a consacré avec passion sa vie aux perles, ce musée est conçu pour faire découvrir à la fois leur beauté naturelle et toutes leurs richesses spirituelles. Art, histoire et technologies, mythes, philosophie et religions, poésie et géo-économie… la perle apparue avec l’homo sapiens condense en elle la matière et l’esprit, reliant l’imaginaire aux éléments naturels et le génie industrieux des hommes aux forces cosmiques.