Vous avez comme projet de passer vos vacances au Honduras? Excellent choix de destination! Toutefois, il faut savoir certaines choses sur ce pays. Le Honduras ne se présente pas comme une destination des plus gay friendly. Cela ne veut certainement pas dire qu’il ne faut pas découvrir cette destination Au contraire!

La capitale du pays, Tegucigalpa, abrite sans aucun doute l’une des communautés des plus animée du pays. On y retrouve de groupes et de militants LGBT un peu partout. La scène gay se porte bien même si elle est encore petite! Le doux mélange d’une scène LGBT bien vivante, malgré le chaos politique qui règne un peu partout.

Le Honduras est un pays montagneux accidenté avec des racines mayas anciennes qui remontent à près de 3000 ans. En visitant les ruines de pierre de Copan, l’une des destinations touristiques à ne pas manquer, on ne peut que deviner leur attitude envers les gens qui étaient « différents ». Il est pratiquement impossible d’avoir une image adéquate de l’homosexualité en Amérique précolombienne. Il y a des preuves que parmi les indigènes indigènes, l’institution du « peuple bispirituel » était répandue. Il faut aussi dire que le pays a grandement changé ces dernières années sur les questions des droits LGBT mais aussi sur la question politique.

L’histoire de l’homosexualité au Honduras

Droits des gay au Honduras

À l’origine, l’homosexualité était considéré comme hermaphrodites et appelés « berdache » par les conquistadors espagnols : des hommes qui assumaient des devoirs et des comportements féminins. Ils n’étaient considérés ni comme des hommes ni des femmes par leurs sociétés, mais étaient considérés comme un troisième sexe et occupaient souvent des fonctions spirituelles dans la culture.

D’après les découvertes archéologiques dans les grottes, on suppose que les Mayas étaient relativement tolérants face à l’homosexualité. Bien des peuples l’étaient avant l’arrivée de d’autres religions plus fermés sur cette question. On pense que le sexe en groupe a eu lieu parmi les Mayas, y compris les relations sexuelles entre hommes et femmes, bien que la sodomie ait été interdite. La société maya considérait l’homosexualité comme préférable au sexe hétérosexuel avant le mariage.

L’historien social David Greenberg rapporte dans son célèbre ouvrage « The Construction of Homosexuality » (1988) sur l’homosexualité masculine répandue chez les Mayas en Amérique centrale: « Une forte composante sexuelle imprègne les amitiés étroites des jeunes hommes mayas mariés ainsi que des célibataires dans le sud du Mexique et parmi les Indiens du Guatemala. »

Mais les cultures changent et grâce aux forces historiques majeures telles que l’invasion espagnole accompagnée de leurs fervents moines, religieuses et prêtres chrétiens, la société civile est venue mépriser et persécuter les homosexuels.